Muros que unen

, par karine Delaire, Peyre Garcia Lise

Les murs séparent... mais peuvent aussi nous unir lorsqu’il s’agit de dénoncer les politiques hostiles et les inégalités. Le mur dans tous ses états : muro, muralla, mural... !

*Por qué

C’est ce que les élèves de Karine Delaire et Angela Missakian du collège Les Petits Ponts (Clamart) ont découvert dans le cadre d’une séquence réalisée sur plusieurs niveaux.

Dans cette séquence variée, les enseignantes ont abordé le mur dans tous ses états. La balançoire éphémère installée sur le mur frontalier entre le Mexique et les Etats-unis, une fresque féministe réalisée dans le métro de Madrid à l’occasion du 8 mars, Journée Internationale des droits des femmes et une plaque commémorative rendant hommage aux Trece Rosas, apposée sur un mur madrilène à l’occasion du 50 ème anniversaire de leur fusillement. Le mur le plus symbolique étant celui du poème La Muralla de Nicolás Guillén, étudié à travers la chanson de Ana Belén : la muraille humaine.

Le projet final de cette séquence ne pouvait-être autre qu’un « mural ».

Le procédé est simple : une grille entourée de film plastique à palette, des bombes de peintures et des pinceaux !

Ces « murales » unissent les hommes et les femmes pour lutter contre les inégalités hommes/femmes ; les blancs et les noirs, pour dénoncer le racisme ; les pauvres et les riches pour dénoncer inégalités de revenu dans le monde ; et même, unir les Ukrainiens et les Russes afin de stopper le guerre.

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