Dífferent 11 ! L’autre cinéma espagnol

, par Alexandre CORRE

Cette année Dífferent 11 ! L’autre cinéma espagnol aura lieu à Paris du 20 au 26 juin 2018.

Voici la programmation du festival cette année. (Tous les résumés viennent du site http://www.gnolas.org)

 Handia, de Aitor Arregi et Jon Garaño. En présence de Aitor Arregi, Jon Garaño et le producteur Xavier Berzosa. Mercredi 20 juin à 20h30

Pays basque, 1836. Après avoir combattu pendant la Première Guerre Carliste, Martín retourne dans sa ferme familiale en Gipuzkoa. Il découvre alors avec stupeur que son frère cadet, Joaquín, est beaucoup plus grand que lui. Convaincu que tout le monde voudra payer pour voir l’homme le plus grand de toute la terre, Martin et son frère embarquent pour un long voyage à travers l’Europe, au cours duquel l’ambition, l’argent et le succès changeront à tout jamais le destin de la famille. Une histoire inspirée de faits réels

 Carmen y Lola, de Arantxa Echevarría. En présence de Arantxa Echevarría, Rosy Rodríguez et Zaira Morales. Jeudi 21 juin à 20h00

Carmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Comme toutes les femmes qu’elle a rencontrées dans la communauté, elle est destinée à reproduire un schéma qui se répète de génération en génération : se marier et élever autant d’enfants que possible, jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’université, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Carmen développe rapidement une complicité avec Lola et elles découvrent un monde qui, inévitablement, les conduit à être rejetées par leurs familles.

 Petra, de Jaime Rosales. En présence de Jaime Rosales et Alex Brendemühl. Vendredi 22 juin à 20h30

Petra, jeune artiste peintre, n’a jamais connu son père. Obstinée, la quête de ses origines la mène jusqu’à Jaume Navarro, un plasticien de renommée internationale. Ce dernier accepte de l’accueillir en résidence dans son atelier, perdu dans les environs de Gérone. Petra découvre alors un homme cruel et égocentrique, qui fait régner parmi les siens rancœur et manipulation. Espérant des réponses, la jeune femme consent à se rapprocher de cette famille où dominent les non-dits et la violence. Petra trouvera-t-elle vraiment ce qu’elle est venue chercher ?

 No sé decir adiós, de Lino Escalera. En présence de Lino Escalera, Nathalie Poza et Juan Diego. Samedi 23 juin à 20h30

Carla reçoit un appel de sa sœur : leur père, avec lequel elle ne parle plus depuis longtemps, est gravement malade. Elle se rend à Almería, dans la maison de son enfance. Les médecins lui confirment qu’il ne reste à son père que quelques mois de vie. Mais Carla refuse de l’admettre et, contre l’avis de tous, elle décide de l’emmener à Barcelone pour le faire soigner. Tous deux entreprennent un voyage pour échapper à une réalité que ni l’un ni l’autre n’ose affronter.

 Incerta glòria, de Agustí Villaronga

Champs de bataille d’Aragon, 1937. Lluís, un jeune militaire républicain tombe sous le charme de Carlana, une veuve qui n’hésite pas à se servir de lui pour devenir la femme la plus puissante du canton. Très vite, le meilleur ami de Lluís découvre ce qui se trame. Une adaptation de l’oeuvre de Joan Sales ancrée dans le contexte sombre de la guerre civile, qui nous raconte une autre guerre, intime et morale (www.cinespagnol.com)

 La Nueve, film court de Daniel Hernández. En présence de Daniel Hernández. Lundi 25 juin à 20h30

La Nueve - Teaser/Trailer from Hernández Torrado, Daniel on Vimeo.

Manuel se souvient… Il a perdu la plupart de sa famille pendant le bombardement nazi en Espagne. Après la défaite, Manuel rejoint la Neuvième compagnie, La Nueve, dans une lutte désespérée pour libérer l’Europe du Nazisme et retrouver sa fille.

 La mano invisible, de David Macián. En présence de David Macián et Josean Bengoetxea. Lundi 25 juin à 20h30

Dans un entrepôt industriel, onze travailleurs de différents secteurs se réunissent quotidiennement pour exécuter leurs tâches : un maçon construit un mur qu’il démolit peu après ; une jeune fille assemble des pièces sur une chaîne de montage sans savoir à quoi elles servent ; un boucher dépèce des animaux en décomposition ; un magasinier déplace des cartons de droite à gauche… Face à eux plusieurs dizaines de personnes observent depuis l’obscurité le « merveilleux » spectacle du travail.

 Muchos hijos, un mono y un castillo, de Gustavo Salmerón. En présence de Gustavo Salmerón, Julita Salmerón et toute la famille. Mardi 26 juin

Plein d’enfants, un singe et un château, voilà ce dont rêve Julita Salmerón depuis qu’elle est toute petite, et ses trois rêves sont devenus réalité. Quand le plus jeune de ses fils découvre que sa mère a perdu la vertèbre de son arrière grand-mère assassinée, gardée précieusement par trois générations, la famille se lance dans une drôle de recherche au milieu des objets étranges que Julita a accumulés au long de ses plus de 80 ans. En réalité, Julita est sur le point de découvrir le vrai sens de la vie.

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